Propreté du basset hound

La propreté

L éducation à la propreté est la première expérience éducative.

Du point de vue du chiot, être propre c est de ne pas souiller son lit. C est ce que sa mère lui a appris
et c est la seule règle qu il respecte en arrivant chez nous.

Nos souhaits de propreté n ont pas de sens pour le chiot et vont nécessiter un apprentissage.
A cet effet à nous de bien manier la notion de punition et de récompense.

Pour que le chiot comprenne ce que nous attendons de lui, il faut mettre à profit les moments
où il a tendance à éliminer spontanément : au réveil, après les repas.

C est l instant propice pour l emmener dehors, à l endroit choisi. Attendez qu il ait fini de faire ses besoins pour le féliciter vivement et de le récompenser par une friandise.

Préférez un endroit calme où le chiot sera moins facilement distrait. 

Il faut laisser ensuite le chiot vaquer à ses occupations avant de réintégrer le domicile afin qu il n associe pas élimination et fin de promenade. Il aurait donc tendance à se retenir le plus longtemps possible pour éviter
de rentrer trop vite à la maison.

La punition peut être utilisé mais uniquement au moment du méfait ou quand le chien est sur le point
de la commettre. Elle doit lors être instantanée ou survenir dès que le chien s accroupit. Une sanction verbale suffit alors (un "non" vigoureux accompagné ou non d une prise pas la peau du cou). 

Accompagnez alors le chiot dehors et attendez qu il ait fini d éliminer pour le féliciter ou le récompenser.  
S il ne fait pas ses besoins à ce moment là tant pis il se conduira mieux la prochaine fois.

Le journal pour ou contre ?

Il est d'usage d apprendre au chiot à éliminer sur un papier journal tout en sachant que cette pratique est provisoire. Recommandé ou pas ? Notre chiot va devoir faire un premier effort d apprentissage puis une fois cette habitude acquise, nous allons lui demander d oublier cette manière de faire et d apprendre à se soulager à l'extérieur.

L art d apprendre à l autre, réside dans l art de se faire comprendre...

Vous comptez peut-être acquérir un chiot (ou bien vous l avez depuis peu) et s impose pour vous de lui apprendre la propreté. Ce premier grand apprentissage n est pas toujours facile à faire faire au jeune animal qui vient d être propulsé chez vous, alors qu il a été arraché brutalement à sa mère et sa fratrie en perdant tous ses premiers repères de vie.
Désorienté, il a avant tout besoin de tranquillité émotionnelle pour aborder ce difficile apprentissage.
C est dans l’accueil spontané, tendre et indulgent de ses nouveaux maîtres (mais pas leur toute permissivité pour autant ) que le chiot trouve cette tranquillité et peut ainsi reporter sur eux l attachement qu il avait pour sa mère et sa fratrie. C est sur cet attachement qu il vous revient de bâtir la confiance en vous de votre chiot, parce qu un apprentissage ne se réalise jamais mieux que dans la confiance.

Mais au fait qu entendons-nous par « propreté du chiot » ?

Pour lui, propreté signifie ne pas faire sur les lieux de couchage et de nourriture. C est ce qu il a déjà appris avec sa mère chez ses éleveurs (dans le cas des meilleures conditions d’élevage).
En effet, dès la naissance et tant qu ils tètent, les chiots sont incapables d éliminer seuls spontanément. 
C est leur mère qui provoque l élimination et en absorbe les produits, tenant ainsi le couchage propre.
Dès que ses chiots commencent à manger une nourriture solide, elle n ingère plus leurs déjections et les pousse alors à aller faire leurs besoins en dehors du nid.
Si vous l accueillez à 8 semaines (âge minimum légal de vente) le petit animal est donc déjà "propre",
car il ne faisait plus ses besoins dans le nid.
Le chiot doit donc s ajuster sur notre point de vue de la propreté quand il arrive dans nos maisons :
c est à dire faire ses besoins en dehors de l habitation. Il s agit pour lui d élargir jusqu en extérieur l espace entre le nid où il n élimine plus et l endroit où il pourra se soulager.
Pour lui faire comprendre ce que vous attendez donc de lui, et toute manière forte ne favorisant jamais
les apprentissages, c est dans le calme que vous devrez procéder pour son bon équilibre.

Préalable pour faciliter l apprentissage :

• Distribuer la nourriture selon un protocole précis et à heure fixe afin de mieux gérer l élimination.
Pour une bonne régulation du comportement alimentaire du jeune animal, après les repas de la famille
(où  l on ne donne rien au chiot), on le laisse manger seul au calme et on lui retire sa gamelle ¼ d heure
plus tard, qu elle soit vide ou pas, et même chose aux repas suivants (toujours en laissant l eau disponible).
Sachant que le chiot se soulage habituellement après ingestion de nourriture, on facilite donc
son apprentissage de la propreté en le sortant à ces moments là.

• Limiter l’espace que le chiot peut occuper (surtout en votre absence) et décider d un lieu de couchage.
Vous réduisez ainsi les zones que le jeune animal peut souiller bien sûr, mais aussi vous imposez votre contrôle sur l espace de vie en continuant ce que sa mère faisait en rappelant ses chiots à l ordre quand
ils s éloignaient trop des zones permises.
Que ce soit pendant vos absences, pour le repos en journée ou pour la nuit, la cuisine est souvent la pièce retenue comme lieu de couchage parce que facile d entretien.
Un chiot dort beaucoup, il va donc s y reposer de nombreuses heures et souhaite se soulager presque automatiquement à chacun de ses réveils. Le sortir juste à ces moments là, garantit une fois encore
d obtenir facilement des éliminations.

• Prévoir un « carré d aisance »
Un chiot de 8 semaines ne peut pas se retenir plus d 1heure ou 2 dans la journée, 3 ou 4 heure la nuit,
et il ne faudra pas attendre de lui une réelle capacité à se retenir plusieurs heures avant l âge de 6 mois.
Si l on peut le sortir après les siestes, les repas ainsi qu après les séances de jeux (où le chiot éprouve aussi facilement le besoin d éliminer) il est aisé d’obtenir en quelques semaines un jeune animal qui se soulage facilement dehors.
Être aussi disponible n étant pas toujours possible il faut donc prévoir qu il va naturellement se soulager
dans la maison, sans qu évidemment cela soit à punir.
Si l on doit s absenter plusieurs heures (ou si l on habite au 6ème sans ascenseur !) on peut délimiter
un « carré d aisance » (dans la cuisine, sur la terrasse, etc...) matérialisé par du papier journal ou
une serpillière par exemple, suffisamment espacé de sa gamelle d’eau. Stimulé par l odeur de
ses précédentes éliminations à cet endroit là, il y reviendra plus volontiers.
Cette méthode arrange de nombreux maîtres, mais il est évident qu elle retarde le chiot dans son apprentissage à éliminer en extérieur. On lui « apprend » en quelque sorte que c est permis de faire son pipi ou sa crotte dans la maison ! Or on cherche précisément à lui faire comprendre le contraire !
Il faudra donc beaucoup d indulgence quand il s éternisera un peu à « devenir propre » !
C est le cas des chiots venant d animaleries, souvent plus longs à être propres à la maison car ils ont été tenus captifs dans de petits boxes, où ils étaient contraints de faire leurs besoins sur le lieu de couchage.
Ils y ont fait littéralement « l apprentissage forcé » de : «Je fais là où je suis». Il faut donc défaire ce qui a été « appris » et réapprendre « la bonne manière » en accord avec les critères humains de la propreté :
patiente et indulgence donc.

Sortir le chiot souvent et dès son plus jeune âge (mais pas dans n importe quelles conditions)

Puisque le chiot élimine spontanément après ses repas, siestes et parties de jeux, s il se met à tourner
en flairant le sol après l’un de ces moments, mieux vaut réagir promptement et le sortir de suite !
Au début de l apprentissage choisissez de l emmener en laisse toujours aux mêmes endroits un peu tranquilles et propres si possible, pour qu il s y familiarise et puisse trouver confiance pour s y poser
Pour apprendre à éliminer dans n importe quel environnement extérieur, un chiot a besoin d être assez assuré en lui, et sa confiance en vous au bout de la laisse l y aidera.
Les endroits bruyants, très fréquentés de gens et de congénères perturbent et distraient le chiot qui attendra de rentrer pour se soulager à la maison ! On est tellement plus tranquille chez soi !
N attendez pas les deniers vaccins pour le promener ! Il y a plus à craindre à ne pas poursuivre une bonne socialisation au milieu extérieur en ne le sortant pas, qu
à le maintenir à l intérieur par peur des infections possibles.
Il est pour cela conseillé de le sortir avant ses 3 mois. Le risque infectieux est minime par rapport à celui de vous retrouver avec un chiot qui ne saura pas aborder sans crainte les sorties en milieu urbain surtout, parce qu
il n y aura pas été familiarisé assez tôt. Risque encore majoré s il vient d un élevage isolé en campagne
où il n a pas été en contact du tout avec les bruits de rue.
Sans pour autant l emmener tout de suite faire ses besoins sur les trottoirs les plus fréquentés ! (parce que justement souvent les plus sales) il y a urgence à le confronter progressivement à toute situation qu il sera amené à vivre plus tard.
Il deviendra ainsi un chien équilibré en toute occasion et environnement, capable de faire ses besoins en laisse où que vous alliez. Et même si le chiot dispose d un jardin, cela ne dispense surtout pas de le sortir dans
la rue pour les raisons précédemment exposées.

Comment procéder :

Une fois repéré « le bon endroit » propre et tranquille, promenez-y le chiot en le laissant flairer,
sans marquer votre impatience qu il percevrait finement et qui ne ferait que le stresser et certainement pas
se soulager rapidement.
Pour éliminer, il peut préférer un sol absorbant, sableux ou avec petits cailloux ou bien de l herbe
(pas toujours facile dans les grandes villes !) habitude qu il a peut-être déjà pris chez ses éleveurs.
Ramenez-le toujours à cet endroit là, et vous y obtiendrez plus facilement ses éliminations.
Dès que le chiot s est exécuté, félicitez le et montrez votre approbation avec un OUIIIIII sonore et joyeux
et de nombreuses caresses, pour qu il comprenne que c est exactement ce que vous attendez de lui.
Attention cependant à bien attendre qu il ait juste terminé pour le féliciter, car il pourrait s arrêter pris par  
l émotion !
A proximité de lieu d habitation, en ville, à l intérieur de résidences, etc... prévoyez toujours vos petits sacs pour ramasser ses déjections. Vous participez ainsi à plus de propreté et à faire aimer les chiens de ceux qui ne les voient que comme une nuisance ! Vous pouvez alors poursuivre un peu la promenade toujours en laisse et petit à petit agrandir le périmètre d’exploration, lui proposer un de ses jouets (mais anticiper et interdire toute prise en gueule de papiers, cailloux, etc.)
Progressivement, vous rendez l extérieur familier et positif et surtout sans rentrer tout de suite
dès les besoins faits, au risque que votre chiot n associe rapidement « pipi/caca » = fin de la balade !

Si le chiot se soulage à la maison

A supposer que l on soit assez disponible, il est bien sûr laborieux de sortir le très jeune chiot de 6 à 8 fois dans la journée (et 1 ou 2 fois la nuit !) si l on n’a pas une maison avec jardin. Il y aura donc bien
quelques « accidents » de parcours devant lesquels il est capital de réagir avec justesse, pour optimiser 
l apprentissage.

Si vous ne prenez pas votre chiot juste le fait en train de se soulager, ne le grondez surtout pas. N allez pas
le frapper ou lui infliger la trop fâcheuse et trop pratiquée punition de lui mettre la truffe dedans !
Cela ne lui apprend rien sinon à vous craindre sans comprendre. Le chien est dans son présent et n associera pas votre soudaine colère avec le fait de s être soulagé il y a quelques instants.
La mine penaude qu il adoptera à chacun de vos accès de fureur quand vous surprendrez un pipi dans
la maison, ne sera (en langage chien) que l attitude de soumission d un chiot qui craint votre colère et réclame votre apaisement.
L idée sotte et tenace qu il se sait coupable et demande pardon ne doit pas vous effleurer, cette interprétation n’est qu’anthropomorphisme !
Par contre si vous le voyez flairer, tourner et vouloir se poser n importe où, faites immédiatement savoir votre désaccord avec un NON ! Sonore.
Saisissez-le et sans plus, emmenez-le dehors ou à l endroit de l appartement que vous avez prévu pour cela. Félicitez le bien chaleureusement si vous avez la chance qu’il s exécute et termine là où vous le mettez.
Le but est qu il finisse par associer que vous souhaitez qu il se soulage à cet endroit là et pas ailleurs.
Mais aussi et surtout qu il ne craigne pas votre présence quand il a une envie qu il ne peut retenir.
Car alors il pourrait ne plus faire facilement en laisse dehors (craignant votre proximité), ou bien aussi chercher à dissimuler ses déjections de la nuit par exemple en les absorbant ! (Une des causes de coprophagie chez le chiot)

Quand vous ne l avez pas surpris, contentez-vous de ramasser ou éponger hors de sa présence pour
qu il ne prenne pas votre position accroupie pour un appel au jeu ! Un nettoyage ensuite à l eau vinaigrée
est préférable à l eau de javel dont l odeur serait plutôt incitatrice à recommencer à cet endroit là !
Si l on a pu offrir des conditions d apprentissage optimales, le chiot est propre entre l âge de 4 à 6 mois,
mais parfois un peu plus tard quand justement on le laisse seul de nombreuses heures.
Alors soyez indulgent avec votre chiot, ne punissez jamais pour cet apprentissage comme pour aucun autre, ceci n est en rien éducatif !

On obtient bien davantage et plus vite, en récompensant un comportement souhaité, plutôt qu en punissant
le comportement non désiré.

SOURCE : Danièle Mirat - www.communicanis.com


Propreté, malpropreté du chien… ? Questions de points de vue, et d analyse !!

Le chien va spontanément satisfaire ses besoins naturels quand l envie se présente, là où il se trouve,
sauf sur ses lieux de couchage, d alimentation et de jeux : c est SA règle de propreté.
Mise à part ces places, bien des endroits ne seront donc pas opportuns au goût des humains, pour y voir
des excréments de chien ! ... S impose donc de lui apprendre NOS règles !

Dans la rue

S agissant d extérieur à l habitation, les points de vues divergent entre humains, quand certains propriétaires de chien considèrent que la rue est un bon endroit, puisqu ils n y ramassent pas les déjections de leur animal. Ce qui n est pas du goût de bien d autres maîtres, comme nous, et encore moins des « hostiles aux chiens » qui eux, tempêtent légitimement quand ils marchent « dedans » ! Même le caniveau n est pas un lieu d’aisance, car tout le monde y met les pieds, au moins pour traverser.

Il manque encore trop cruellement de canisites dont s équipent déjà bien des villes. Cela nécessitant d’apprendre à son animal à se soulager à cet endroit précis, et pas avant !
Dès le jeune âge, cet apprentissage doit être mené avec savoir faire, patience et douceur, pour ne pas jeter
le chiot dans le désarroi avec son comportement d élimination.
En attendant que ces équipements collectifs facilitent la vie de tous, la solution est de ramasser les déjections de son chien.
Faisant preuve de civisme, de respect de soi et de l animal, et loin d être ridiculisés, les « ramasseurs » sont aujourd hui appréciés de tous en ville, quand les autres sont méprisés.
Reste un autre manque cruel : celui des poubelles disponibles, pour ne pas continuer la balade avec le sachet ou le mouchoir papier, contenant l’encombrante (et malodorante !) matière.

Chez soi dans le jardin
Il est agréable pour soi, les enfants et les amis, de profiter dans son jardin d une pelouse bien verte
(et pas jaunie par l urine) et sans excréments ici et là. (Pour les gros dommages de l’urine des femelles
sur le gazon, on conseille d arroser abondamment dessus)
Dès son jeune âge, on peut conditionner un chiot à se soulager dans un espace délimité que l on peut lui réserver dans un coin du jardin.
Apprentissage comme dit plus haut, à mener avec tact et patience, chiot en laisse dans le jardin (ou même dans les bras au début) que l on mène à l endroit choisi, pour le gratifier une fois l élimination obtenue. Commencer par dire par exemple « pipi » ou « besoin » au moment où le chiot/chien s exécute spontanément, est une manière délicate d obtenir petit à petit qu il se soulage ensuite à cette commande.
On peut gratifier avec une caresse et une friandise, une fois l élimination obtenue (surtout juste après et pas pendant !)
Entouré de bordures et d arbustes (à petite distance, pour ne pas souffrir des levés de patte d un mâle)
on peut aménager un coquet espace de sable, cailloux et poteaux (pour les mâles, encore une fois) où le chiot peut se familiariser doucement à revenir là, pour s y soulager en toute tranquillité. D ailleurs, certains, suivant leurs conditions d élevage, ne savent faire leurs besoins qu en s’isolant et cela jusqu’à l âge adulte.
Si l on s y prend avec rudesse pour initier ce difficile apprentissage, on prend le risque de voir le chien perdre confiance pour se soulager en présence du maître, et chercher ensuite à s isoler en allant jusqu à absorber ses déjections pour les faire disparaître (Une des nombreuses causes de coprophagie du chien)

Dans la maison

• Axou, 4 mois, se soulage ici et là
• Volga, 1½ an fait des petits pipis partout quand on lui dit bonjour ou qu on la gronde
• Roméo, 7 ans lève la patte sur les meubles
• Brad, 16 ans urine souvent en marchant et la nuit dans son panier
Devant toute malpropreté, il faut déterminer d abord le type de souillure. Leurs motifs étant spécifiques, élimination naturelle, marquage ou incontinence ne trouveront pas les mêmes remèdes.

Savoir différencier les différentes éliminations indésirables:
• L élimination naturelle se remarque à des urines en flaque (chien accroupi, ou presque pour le mâle adulte) ou/et défécations au sol.
C’est le cas d’un chien adulte maintenu enfermé trop longtemps et qui n aura pas pu se contenir (c’est donc accidentel).
Pour un chiot qui s éternise à éliminer à la maison et qui fait difficilement dehors :
- Soit il n est pas sorti assez souvent
- Soit il a été maintenu à l élevage, en chenil exigu et sale et n a pu apprendre à éliminer loin du nid
(idem pour les chiots maintenus longtemps en boxes en animalerie). Beaucoup de patience et davantage
de temps seront nécessaires pour ces chiots.
- Soit il a tellement peur de la rue qu il ne peut s y soulager et préfère rentrer rapidement pour s exécuter.
Un comportementaliste aidera dans ces cas où la socialisation du jeune âge n a pas été menée correctement.
(Revoir globalement: le bon apprentissage/propreté du chiot)
Une pathologie organique peut aussi induire chez un adulte, des éliminations fréquentes dans la maison.
Un chien jeune qui se met à boire abondamment et de fait se contient mal, peut par exemple avoir du diabète. Pour un chien plus âgé, ce peut être une affection rénale qui l entraîne aux mêmes comportements.
Il n est évidemment pas question de rationner l eau d’un animal sous prétexte qu il urine dans la maison, sans       s inquiéter de ce qui le motive ! Le vétérinaire devra être consulté pour diagnostiquer et traiter
la pathologie qui induit ces éliminations.
• Le marquage, souvent en l absence des maîtres, est le fait d un chien qui urine de petites quantités en levant la patte (pour un mâle) sur des supports verticaux bien en vue (mur, meuble ou pied du lit), ou d une femelle levant un peu une patte aussi, pour ne libérer que quelques gouttes ici ou là.
Il peut arriver qu un mâle urine sur un meuble devant ses maîtres en les fixant, ou même sur eux en les chevauchant. Des selles moulées bien visibles aussi (milieu de pièce ou sur lit, canapé ou même table !)
ne sont pas non plus des incapacités à se retenir, mais une même volonté délibérée d envoyer un message
à ceux de son entourage : c est de la communication sociale.
Même chose quand le chien de la maison « reçoit la visite » d un congénère de même sexe (et veut affirmer sa dominance sur lui) ou qu il se distingue pareillement chez des amis ou la famille ayant un chien.
C est le système relationnel proposé par leurs maîtres à tous ces chiens, qui les amène à produire ces comportements de marquage indésirables chez eux ou chez l entourage. Il n est naturellement pas question
de dressage dans ces circonstances, ni de mettre le chien en cage comme il est souvent lu !
L extinction de ces comportements s obtient en examinant d abord soigneusement avec l aide d’un comportementaliste, les rapports qu entretient le chien avec ses maîtres et éventuellement les chiens qui 
l entourent. De là, s impose une réorganisation parfois radicale des relations, avec des règles de vie claires, non changeantes, et réductrices d ambiguïté quant à la place de l animal au sein de son groupe familial.
• L incontinence est involontaire quand le chien (jeune ou plus souvent âgé) élimine sans s en rendre compte en marchant ou dormant, et peut résulter de diverses pathologies organiques affectant vessie, intestin ou système nerveux, que seul le vétérinaire pourra diagnostiquer et traiter.

• Autres éliminations involontaires, mais cette fois non induite par une pathologie, sont celles causées par
les émotions (joie, peur ou anxiété, parfois mêlées).
On peut voir urine et défécations (souvent diarrhéiques) éparses dans la maison (en l absence des maîtres) chez un animal anxieux face à la solitude. Pour ces chiens souvent « pots de colle » leurs propriétaires prendront l aide du comportementaliste pour initier l indépendance chez leur animal.

La joie ou la peur peuvent aussi empêcher un chien de se contenir en présence de ses maîtres.
Au moment de faire la fête, beaucoup de chiots (mâles ou femelles) ne peuvent réprimer des pipis d émotion. En ne répondant pas à ses effusions, on aide le petit animal à mieux gérer son stress,
pour lui « dire bonjour » calmement un instant plus tard.
D autres chiens vont uriner de peur ou d anxiété tout près de leur maître, sans que leur émotion soit repérée comme telle, et aggravée par des punitions inappropriées.
Là encore, l urgence est de chercher à comprendre avec l aide du comportementaliste, avant de promptement penser vengeance et vouloir suivant les circonstances, mettre en cage, réduire l eau ou médicaliser
sans discernement.

SOURCE : Danièle Mirat
 

EXPERIENCE :

Mes maîtres vivent en appartement avec balcon, au début l apprentissage de la propreté n était pas simple. En effet, quand je faisais mes besoins à l intérieur, il fallait me prendre sur le fait puis descendre les deux étages puis me poser dans un endroit calme (forcément plus loin que devant la porte d'entrée).
Bref je n avais pas tout capté car c était très compliqué et long pour moi.

Du coup il m ont autorisé à faire mes besoins sur le balcon, je n ai pas mis très longtemps à acquérir le "pipi balcon" car dès que je faisais dedans je me faisais gronder et dès que je faisais sur le balcon j avais droit
à une friandise (je ne vous rapelle pas la gourmandise propre au basset hound). Au bout de quelques jours j'avais tout compris. Mais.... le balcon ayant une sortie d eau de pluie, les voisins étaient loin d être content de voir tomber mon "pissou" du balcon car même si mes maîtres rincaient à l'eau et au produit plusieurs fois par jour, c'était très odorant...

Du coup ils ont eu une idée: une litière pour chien !!! Ils m ont alors construit une caisse d un peu plus 
d 1 mètre sur 1 mètre. A l'intérieur ils ont mis de la terre et des copeaux de bois. Me voilà parti pour
l apprentissage du "pipi caisse" je dois avouer que j aime un peu moins mais je m y suis fais petit à petit
grâce aux récompenses et surtout avec beaucoup de patience de la part de mes maîtres...

Puis d un coup je faisais de moins en moins "pipi caisse" alors mes maîtres ont décidé de se séparer
de la caisse. Et voilà maintenant je ne fais plus que pipi dehors, j ai appris à me retenir...

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Propreté
© 2011 - 2006 Bernard JULIEN
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