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Comportement du basset-hound
Comportement du basset hound

Les tests d'aptitude à l éducation sociale du chien

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Le basset hound et les odeurs :
Près de 200 000 cellules olfactives par cm² de surface sensible, contre seulement 5 000 chez l homme.
Des récepteurs sensoriels sur le museau détectant le moindre changement de température.
La perception des odeurs chez le basset hound est bien supérieure à la nôtre.

Communiquer et marquer son territoire

L odeur est essentielle à la communication entre chiens. Elle les informe sur les objets présents dans
leur environnement, bien mieux que ne le ferait le seul contact visuel. Un flairage réciproque permet
de déterminer de manière infaillible le sexe, l âge, voire le statut social de l’autre. En outre, le marquage
par l odeur est la carte de visite du chien, aussi unique que le sont nos empreintes digitales.
La fonction excrétoire a un rôle qui va bien au-delà du simple soulagement physique.
Et la sélection menée par l homme en près de quinze mille ans de domestication n a que peu modifié
cette fonction naturelle.
Le marquage du territoire est un comportement inné, hérité des ancêtres sauvages, les loups.
Mais dans nos sociétés urbaines, le territoire à marquer pour le chien devient... la maison de son maître.

Le chien en maison ou en appartement

Apprendre à son chien à faire ses besoins hors de la maison est facilité par un comportement hérité,
une fois encore, des loups. En effet, les ancêtres sauvages ont transmis aux chiens leur capacité innée
à nettoyer leur tanière. Une capacité favorisée par la sélection naturelle, puisque les individus tenant
leur tanière propre étaient moins sujets aux maladies et donc plus aptes à se reproduire.
Par un phénomène de substitution dans l esprit du chien, la maison du maître, ou la niche s il vit
à l extérieur, devient vite sa tanière, et il fait naturellement en sorte de la garder propre. On retrouve ce même comportement chez d autres animaux sédentaires, dont nos chats domestiques qui rechigneront toujours à souiller leur maison. Vers l âge de deux mois, les chiots déposent urine et excréments le plus loin possible de leur lieu de vie.

L odeur du chien : sa carte d’identité

Chaque chien possède deux glandes situées de part et d’autre de l anus. Elles contiennent une phéromone, un signal chimique caractéristique, qui révèle l identité de l’animal à un autre venu le renifler. Deux chiens qui se rencontrent vont commencer par se flairer mutuellement la région de ces glandes odorantes,
et faire ainsi connaissance. Ils savent « d une respiration », comme nous d un regard, à qui ils ont affaire. Mais pour nous rien n est aussi simple, et nous nous trompons bien plus souvent !
D autres glandes font également office de marque identitaire. Elles sont placées entre les doigts et déposent une odeur lorsque le chien gratte le sol.

Rendre son chien plus humain...

Le monde des odeurs offre aux chiens de multiples possibilités d expression et de communication.
Il leur donne l opportunité de se rencontrer et de faire connaissance. Il fournit des renseignements précis, très utiles pour deviner et cerner la personnalité ou les intentions d un congénère.
Malheureusement, ces odeurs si riches de sens, si importantes dans la vie du chien, ne le sont pas forcément dans celle de son maître. Souvent, on s efforce, sans en mesurer les conséquences,
de rendre son chien... plus humain. Plus « olfactivement correct ». L industrie des produits pour animaux
s empresse de répondre à ce désir de changer une odeur désagréable en une odeur plus convenable.
Aussi trouve-t-on des shampooings pour chiens délicatement parfumés aux essences florales,
des lingettes pour nettoyer les pattes après la promenade, et même une ligne de parfums...
« Oh my dog ! », fleuron de la création pour chiens chics, vient imposer la meilleure des « bonnes » odeurs possible.

« Oh my dog ! »

Ils sentent bon, certes. Mais seulement pour nous ! Car en ce qui les concerne, les narines de nos pauvres chiens ne sentent plus rien. Dans leur univers de chien, cette odeur délicieuse est un cauchemar.
C est toute leur vision du monde qui est perturbée. Mettons-nous un peu à leur place : impossible de
se faire connaître ni de reconnaître l autre, qui il est, ce qu il veut, ce qu il dit.
Un peu comme si dans notre monde à nous, des chiens décidaient de brûler nos cartes d identité,
sous prétexte qu elles sentent mauvais...
De la science-fiction pourtant très proche de la réalité.

Texte écrit par Julie Dufour (www.julie-delfour.com)


Faites-les taire! Ou comment lutter contre les aboiements intempestifs

Querelles de voisinage, nuits blanches... Nos aboyeurs chroniques sont sources de nuisances. Il n existe pas hélas de solution miracle pour les faire taire, mais diverses approches permettent parfois de limiter les dégâts. Ce n est pas simple : armons-nous de patience!

L aboiement est chose naturelle chez le chien. Cette émission sonore fait partie de la large palette de moyens de communication dont il dispose. La communication extravocale (mimiques, postures, émission  d'odeurs) est essentielle : quand le chien était encore à l état sauvage, il lui fallait pouvoir communiquer sans faire de bruit, sans quoi il risquait d'attirer des prédateurs ou de faire fuir des proies. Ce n est plus
le cas aujourd'hui, et nos chiens domestiques aboient beaucoup plus que leurs ancêtres sauvages comme
le loup ou le coyote. L aboiement a cependant des côtés positifs : la première chose qu on demande
au chien est de garder la maison. Le fait d indiquer sa présence a un effet dissuasif certain. Mais quand
le concert dure toute la journée, gare aux plaintes des voisins qui ont la volonté légitime d être tranquilles. Rassurez-vous, vous n êtes pas le seul : d après une récente étude américaine, environ 35% des propriétaires de chiens se plaignent d aboiements intempestifs.

Poser les bonnes questions
Vous êtes l heureux (?) propriétaire d un concertiste de talent qui vous a mis en conflit avec tout
le voisinage. Faisons ensemble un petit test : à votre avis, pourquoi donc votre chien aboie-t-il ?

- Parce qu il garde son territoire.
- Parce qu il s'ennuie.
- Parce que vous lui manquez. 
- Parce que sans le faire exprès vous favorisez ce comportement.
- Parce qu il entend des bruits bizarres.
- Parce qu il s excite rapidement.
- Parce qu il aime ça.
- Pour toutes ces raisons.

Si vous avez répondu oui à la dernière proposition, vous connaissez bien les chiens. Eh oui, un chien aboie pour toutes ces raisons. On comprend dès lors qu avant toute chose, il convient de rechercher les origines de ces vocalises. Une consultation chez le vétérinaire s impose donc. Le chien peut aboyer pour
des raisons "psychiatrique" : c'est ce qu'on appelle l anxiété de séparation (l animal ne supporte pas d être séparé de son être d attachement). Des médicaments, une thérapie comportementale pourront apporter
une solution à ces troubles. Notons que cette affection s accompagne de destructions, de salissures et que le chien n aboie qu'en l absence de son maître.

Bonne volonté malfaisante
Inconsciemment également, nous renforçons parfois la propension du chien à aboyer.
Exemple : votre chien s ennuie dehors et ne cesse d aboyer. Vous sortez dans le jardin pour le faire taire. Dans sa tête de chien, il se dit : "Tiens, quand j aboie, mon maître vient me voir". Il ne faut surtout pas jouer avec lui dans ces conditions, mais au contraire le corriger. Certains animaux sont par ailleurs hypersensible : le moindre bruit, une feuille qui tombe, et c est le déchaînement. Des médicaments peuvent dans une certaine mesure faire baisser le niveau d excitabilité de ces animaux. Le mieux est sans doute,
si vous habitez en maison ou en pavillon, de laisser l animal à l'intérieur où les stimulations sont moins nombreuses.
Très souvent, c est la défense du territoire qui est en cause : un jogger qui passe, un vélo, une voiture, suffisent à déclencher les aboiements. Ces vocalises interviennent de la même manière, que le maître soit présent ou absent. Le comportement est également renforcé car le chien "gagne" à tous les coups :
le facteur où le livreur sur lesquels il aboie ne pénètre pas dans son territoire et se retirent.
Enfin, certains vétérinaires comportementalistes évoquent la possibilité chez le chien d affections identiques à des maladies psychiatriques humaines, appelées troubles obsessionnels compulsifs : ainsi on décrit
chez le Bull Terrier un "TOC" qui consiste à courir sans cesse après sa queue, ou chez le Schnauzer nain un curieux comportement qui consiste à attraper des mouches imaginaires. Il n est pas impossible que certains aboyeurs chroniques souffrent de ce genre de "TOC" qui a vraisemblablement une origine héréditaire.
Il s accompagne alors souvent d attitudes bizarres (sauter en l'air...) Ou s associe à des situations apparemment anodines comme ouvrir la porte du four ou se brosser les dents.

Désensibiliser
La désensibilisation et le contre-conditionnement sont des techniques qui prennent énormément de temps mais qui sont parfois couronnées de succès. La première consiste à exposer le chien au stimulus qui déclenche les aboiements (quand il est connu), en augmentant graduellement son intensité.
Dès que le chien est calme, il est récompensé par une friandise. Le contre-conditionnement a pour objet de détourner l activité indésirable (l aboiement) vers une autre ("assis" ou "couché") que l on récompense de la même manière. Il faut procéder par petites sessions de quelques minutes.
C est facile à dire... Aussi pense-t-on plus spontanément à la punition pure et simple.

Colliers
Et ici, nous disposons d une panoplie impressionnante. La plupart des vétérinaires comportementalistes déconseillent l usage des colliers électriques. Leur emploi peut poser des problèmes éthiques. On préférera donc les colliers à ultra-sons ou, mieux encore, les colliers de type ABOISTOP : ces derniers impulsent
un petit jet de citronnelle dès que l'animal aboie. On appelle cela un "stimulus disruptif" qui écarte le chien de son occupation première, en l occurrence l aboiement. Ces colliers sont en vente chez les vétérinaires
et donnent d excellents résultat qui ont été prouvés par des études scientifiques.

Prévenir
Une fois ces comportements installés, il est bien difficile de les faire cesser. Dès lors, mieux vaut prévenir :
l ordre "tais- toi" est vite compris par un chiot dès qu il est récompensé. On peut associer l ordre "assis" à ce commandement. Ainsi, l animal apprendra qu il faut s'asseoir et se taire quand on lui en intime l ordre. Fréquenter pour quelques séances un club d éducation sérieux vous permettra d obtenir des résultats rapides.

Races et aboiements
Toutes les races canines n ont pas le même comportement en ce qui concerne les vocalises. Généralement, les races de travail aboient plus fréquemment : on les a dans une certaine mesure sélectionnées à donner de la voix. Un York, un Cairn ou un Fox Terrier ont longtemps été utilisés pour se débarrasser de la vermine. Ils intimidaient leurs proies (rats, putois...) en aboyant.
Les chiens de berger partagent cette caractéristique : eux aussi ont été sélectionnées pour conduire
le troupeau, et cette tâche fait beaucoup appel à l aboiement. En dernier lieu, certaines races de chasse telles que le Basset Hound localisent le gibier en donnant de la voix. Ils gardent cette propension
à la maison. Pour avoir le silence total, choisissez un Basenji : ce chien d'origine africaine n aboie pas!

Revue Chiens 2000 - N°250 de janvier 1999.


Il détruit tout dans la maison.

Aboyeur intempestif, grand destructeur de mobilier, laissant partout ses excréments en l absence
de son maître. Voici un "délinquant canin" avec qui la cohabitation est forte difficile.
Le malheureux n y est pour rien : il y a fort à parier qu il souffre d anxiété de séparation ; une maladie
qui s est développée en raison
d erreurs d éducation d un propriétaire qui croyait bien faire. Heureusement, aujourd hui cela se soigne.

Précisons immédiatement qu une consultation chez un vétérinaire comportementaliste est tout à fait nécessaire car ces comportements destructeurs et bruyants peuvent avoir des origines diverses que seul 
l homme de l art est en mesure de rechercher. Ces symptômes ne sont nullement spécifiques.

GARDEZ VOTRE SANG FROID

Néanmoins, ce tableau clinique est généralement celui de l anxiété de séparation. Le chien est parfaitement normal en compagnie de son maître, il est même un peu "collant" l accompagnant dans toutes ses activités. Les maîtres le décrivent comme un animal "gentil". Mais laissé seul, même quelques minutes,
c est l horreur : il hurle, fait ses besoins, détruit la porte etc... Certains animaux développent par ailleurs
des activités dites de substitution : par exemple, ils se lèchent une patte sans cesse jusqu à s occasionner
de graves lésions. Classiquement, les vétérinaires voient arriver des maîtres excédés, prêts à se séparer
de leur animal, voir à l euthanasier tant les dégâts sont importants et parfois en raison de plaintes
des voisins pour vocalises ininterrompues. La réaction du maître est toujours la même :
" A chaque fois que je reviens, il sait qu il a mal fait, explique-t-il invariablement. En réalité, le chien ne "sait" pas qu il a mal fait.
S il se terre dans un coin, adopte une posture de soumission, c est parce qu il "sait" en fait qu il va prendre une bonne raclée. Et c est exactement ce qu il ne faut pas faire car on aggrave ainsi le tableau clinique de cette affection.

UN SEUL ÊTRE VOUS MANQUE...

Il faut rechercher les causes de l anxiété de séparation dans l éducation reçue par l'animal.
Normalement, il est parti de l élevage vers l âge de 8 semaines, le chiot va "remplacer" sa mère par un être dit " d attachement ". Ce sera habituellement la personne qui le nourrit ou s occupe le plus de lui.
En revanche, dans une meute de canidés sauvages, cet être d'attachement n existe pas : au fur et à mesure que l animal prend de l âge, il est rejeté de plus en plus violemment par sa mère et devient bien vite autonome. Nous commettons ici généralement une première erreur en répondant sans cesse aux sollicitations du chiot. Se développe alors un sentiment de dépendance.

D autres erreurs sont bien involontairement commises. Le Docteur Pageat, vétérinaire comportementaliste, qui est un des pionniers de cette discipline, parle de notre "bonne volonté malfaisante". Expliquons-nous : un peu "honteux" de laisser notre compagnon seul à la maison, nous adoptons des rituels de départ du genre "Sois bien sage, Maman va vite revenir" en nous penchant d un air contrit vers lui. Le chien ne comprend pas les mots employés mais saisit très bien le "non-verbal" c'est-à-dire, notre inquiétude, notre propre anxiété contenues dans nos gestes et nos mimiques. Très vite, le chien va également percevoir des signes avant-coureurs du départ du maître, tels que le bruit des clés, le fait d enfiler un manteau, etc...

Envisageons ensuite les rituels de retour qui peuvent être de deux types. Si le chien se fait gronder ou reçoit une bonne correction aux vues des dégâts, la situation va s envenimer car il associera le retour
du maître à la raclée. Le chien vit l instant présent et ne se "souvient pas" avoir commis des déprédations dans un état de panique totale. D autres maîtres plus tolérants permettront au chien de faire " la fête "
c'est-à-dire, tout simplement de développer un état de surexcitation, d hyperagitation, qui ne favorise pas
la maîtrise de soi.

THÉRAPIE ET THÉRAPEUTIQUE

Conduit par le vétérinaire, le traitement a deux volets. Très souvent, il conviendra d employer des médicaments dit "psychotropes" de la famille des anxiolytiques ou des antidépresseurs. Ces médicaments doivent être employés à bon escient et en étant bien certain du diagnostic. Ils permettent d obtenir des progrès plus rapides. Néanmoins, ils doivent être absolument associés à une thérapie comportementale qui elle aussi comporte plusieurs parties. La première est appelée thérapie de détachement. En réalité, nous allons reproduire ce qui aurait dû se passer si le chiot était resté avec sa mère de manière toutefois moins violente. Nous allons tenter de rompre le lien d attachement exclusif qui s est développé avec une ou deux personnes en instaurant un autre lien d attachement, mais à toute la famille. Concrètement, l être
d attachement devra totalement ignorer les sollicitations du chien, en lui ordonnant d aller se coucher et être toujours lui-même à l origine de toute interaction quelqu elle soit.

ÉVITER LES RITUELS

Parallèlement, il conviendra de "déritualiser" les départs et les retours. Les départs devront être les plus anodins possibles et se faire en ignorant totalement l animal : ne pas le regarder, ne pas lui parler.
On fera de même au retour : indifférence totale. Les intéractions ne reprendront que lorsque le chien est parfaitement calme, en ignorant les dégâts éventuels qu il conviendra de réparer (ou de nettoyer)
en l absence de l animal. En associant ces deux techniques, médicamenteuse et comportementale,
les résultats sont bien souvent au rendez-vous. Et nous éviterons ce terrible remord qui nous rongerons
si la mort dans l âme nous devions nous séparer d un chien par ailleurs si affectueux et si gentil.

SOURCES : Daniel Ratté c.c.


Le marquage territorial dans la maison

Si votre chien est trop viril, soulève sa patte et urine ici et là dans votre maison; sur les murs, chaises, lampes et autres, ce n est pas nécessairement un problème d élimination inappropriée. Votre chien présente plus probablement le comportement du marquage territorial. Les chiens non castrés sont généralement plus virils et ne marqueront pas dans la maison, parce qu ils voient normalement la maison comme leur repaire, une place qu ils ont "sécurisée". Cependant, si une femelle entre dans ses chaleurs ou un autre chien est perçu comme de nature dominante par votre chien, alors le marquage d intérieur pourrait commencer.

Le marquage se distingue du besoin normal d uriner par la quantité (quelques gouttes seulement ) plutôt   qu une grande quantité d urine, lorsque le chien se soulage normalement. Cela est provoqué par la montée de testostérone chez le chien non castré. La castration démontre que quelques 50% des chiens cesseront de présenter ce comportement de marquage territorial.

Cependant, plus la castration est faite loin du début de puberté, plus ce comportement sera devenu une habitude et continuera même après la baisse du taux d hormone. Même si le chien cesse de marquer dans votre maison, il pourrait bien continuer à le faire, si dehors, ou dans la salle d'attente d un vétérinaire par exemple, là où le parfum des autres chiens virils, stimule la réponse.

La meilleure mesure préventive est de castrer le chien autour de six à neuf mois. Avec les plus vieux
non castrés, les vétérinaires pourraient vous prescrire de la progestérone comme moyen pour combattre
ce comportement désagréable.

En tant que comportementaliste, je vous recommande aussi de corriger ce comportement en marchant avec une laisse et en appliquant une tension avec le mot "Non." Négocier avec lui quand vous êtes présent peut aider à faire disparaître ce comportement. Nettoyer les taches de marquage est aussi très important, afin que le chien ne soit pas tenté de remarquer à la même place que la tache précédente. Une solution
d une partie vinaigre blanc mélangé à 4 parties d'eau créera une solution qui aide à faire disparaître l odeur.

J ai aussi remarqué à travers les années que, dans quelques cas, un chien insécure marquera dans la maison, peut-être pour fortifier sa sensation de sécurité. Ce peut être aussi un résultat d anxiété de séparation. Dans tous les cas, un cours d obéissance de base qui fait partie du programme de formation apprise par un instructeur qualifié et bien informé vous aidera dans la modification du comportement
de votre animal.

SOURCE : Daniel Ratté 
 
Il urine chez vos amis

« Mon chien n arrive pas à se retenir de faire ses besoins lorsque nous l emmenons chez des amis. Pourtant, à la maison il est parfaitement propre ! » Voici les propos des maîtres de Lasco lorsqu ils sont venus me demander conseil pour régler ce problème, plutôt ennuyeux.

En réalité, il ne s agit pas pour ce cas, d une incapacité à se retenir, mais d une attitude volontaire de la part du chien, qui souhaite faire passer un message à ses maîtres, à leurs amis, et aux animaux de ces derniers. Comme l urine, les excréments sont aussi un moyen de communication : porteurs d informations comme le sexe, l état de santé, le statut social, ils sont un peu la carte de visite de leur auteur.

Lorsque votre chien se manifeste ainsi dans la maison de vos amis, il peut s agir d’un marquage hiérarchique, dont l objectif est de laisser une trace de son passage et de s approprier le territoire :
le chien urine sur des surfaces verticales (portes, murs, meubles) dans le but de s arroger les lieux.

D autre part, si un chien a déjà « pris possession » du lieu (celui de la maison ou un animal de passage),
on peut considérer que le « visiteur » se sent socialement en position de remplacer l odeur laissée par un autre.

Un chien correctement positionné hiérarchiquement vis-à-vis de ses maîtres ne se permet pas cela, car il
n a pas de pouvoir à affirmer, il se repose sur eux. Il y a donc lieu de s interroger sur la situation familiale, et la place qui y est accordée au chien.

C était précisément le cas de Lasco, qui refusait les contraintes que ses maîtres essayaient vainement de lui imposer, et montrait ainsi qu il entendait bien faire ce qu’il voulait. A la suite de plusieurs rencontres,
ses propriétaires apprirent à prendre le contrôle de leur compagnon dans le calme et la sérénité.

Sa position enfin clairement établie, Lasco n avait plus d autorité à affirmer, il a donc rapidement cessé de souiller les propriétés des amis.

Mais le marquage n est pas la seule explication possible. La miction peut aussi exprimer un inconfort :
le souhait de partir (certains chiens s y entendent très bien pour faire comprendre à leurs propriétaires que la visite a assez duré), voire une angoisse à se trouver dans un lieu différent de son contexte habituel,
ou liée à un évènement traumatisant ayant eu lieu par le passé dans une situation similaire.

Cela aurait pu être le cas de Lasco mais cette possibilité fut écartée après un entretien avec ses maîtres.


Article écrit par Laurence Bruder Sergent, Comportementaliste - www.comportement-canin.com


Le comportement sexuel

A l instar de tous les autres animaux, les chiens ont un instinct naturel à se reproduire et à sauvegarder leur espèce. Toutefois, la femelle ne s accouplera qu à des époques précises, habituellement deux fois par an, lorsqu elle sait qu elle est en chaleur ou que c est la saison du rut. D un autre côté, les chiens mâles adultes peuvent s accoupler à n importe quel moment de l'année et, s ils ont la possibilité de s échapper, peuvent parcourir de longues distances afin de repérer une femelle en chaleur.

Habituellement, la femelle est en chaleur pendant trois semaines et son attrait devient de plus en plus irrésistible pour les mâles au cours de cette période. A cette époque, son comportement peut changer et elle peut devenir infatigable et plus excitable, mais, normalement, cela ne se produit qu à partir de sa deuxième semaine de rut, lorsque la femelle va permettre au mâle de s accoupler avec elle.
Toutefois, les femelles diffèrent bien l une de l autre et, parfois, un mâle peut s accoupler avec une femelle dès le premier jour de sa période de rut ou même le dernier jour. Dès lors, assurez-vous de bien mettre
à l abri des mâles votre chienne lors de la période des amours.

Certaines chiennes montreront des signes de grossesse un ou deux mois après la saison des amours,
même si elles ne sont pas enceintes ou ne se sont même pas accouplées. Ce syndrome est appelé fausse grossesse. Les chiennes qui en sont touchées peuvent produire du lait et avoir d'autres signes typiques
du comportement maternel, tels que préparer la niche pour les chiots ou des jouets ou d'autres objets. Dans ce cas, prenez l avis de votre vétérinaire.

Certains aspects du comportement reproductif des chiens peuvent être dérangeants pour leurs maîtres. Dans ce cas, si vous ne voulez pas que votre chienne vous fasse des chiots, il vaut mieux que vous envisagiez de la faire stériliser ou d adopter un autre système anticonceptionnel. Votre vétérinaire peut vous renseigner sur les différentes options existantes.


Automutilation

Si votre chien se lèche constamment, mâche ou arrache son pelage, la première chose à faire est de visiter votre vétérinaire. Ce sont souvent des signes de conditions de santé qui nécessite une attention médicale.
La douleur et l' incommodité liée aux problèmes plus sérieux, aussi bien que de faibles conditions de peau, peuvent causé se comportement. Mais s il vous plaît, n essayez pas de diagnostiquer le problème vous même.

Voyez votre vétérinaire.

Habituellement quand la maladie qui trouble votre chien n est pas traitée rapidement, cela provoque ce comportement d automutilation. Quelquefois ce comportement se poursuit comme une habitude prise parce que le problème de santé a duré trop longtemps.

Beaucoup de chiens ont aussi un excès d énergie nerveuse et ou du stress qu ils ne peuvent faire sortir,
ils développent alors cette habitude comme passe-temps et se lèchent constamment. Les autres chiens apprennent ce comportement parce que leurs propriétaires prennent beaucoup d attention à cette mauvaise habitude. Cela ne leur prend pas de midi à quatorze heures pour comprendre que cela devient le chemin
le plus rapide et facile pour gagner, attention immédiate et affection.

La clef pour arrêter cette mauvaise habitude est de le distraire. Donner lui quelque chose pour lui changer les idées ou encore un commandement qui n'est pas involontaire et récompensez-le.
En premier lieu, soyez sûr de fournir à votre chien beaucoup d occasion pour courir, jouer, s exercer et surveillerer son niveau d énergie. Un chien qui a assez d exercice, a moins besoin de faire sortir son stress et est plus heureux que celui qui ne fait rien de ses semaines. Il sera donc moins enclin à développer de mauvaises habitudes et à se soulager par l automutilation.

Toutes les fois que le chien commence à se lécher ou se mutiler, essayez de faire un bruit très court sec
et brusque. Ce son bruyant, devrait être juste assez assez fort pour le faire sursauter ou le distraire de façon à ce qu il regarde ailleurs pour voir ce qui se passe. Le chien devrait arrêter pour quelques minutes ou plusieurs secondes. Le temps qu il arrêtera dépendra de la sévérité du problème. Lorsqu il sera distrait de sa mauvaise habitude, à ce moment la pièce de théâtre commence !
Faites un jeu, une séance de formation et/ou un massage.

Prenez conscience que cette mauvaise habitude est aussi difficile pour lui à arrêter, que pour vous d arrêter de se ronger les ongles ou même d arrêter de fumer ! S il vous plait, soyez patient et surtout PERSÉVÉREZ.

Source : Daniel Ratté


Le basset hound, comme d autres chiens, mange ses selles

La COPROPHAGIE, un comportement normal.

Le problème le plus simple à régler est celui de la consommation des excréments d herbivores. En effet, ces excréments très riches en fibres et en éléments végétaux partiellement digérés, suscitent la convoitise du chien. En revanche, le problème de la consommation de selles de chien reste en grande partie posé.
On sait cependant qu il faut tenir compte de la période de l enfance durant laquelle l'exploration du milieu est essentiellement buccale et durant laquelle, le chiot est amené à ingérer partiellement les excréments de chiens qu'il rencontre sur son passage.

Par ailleurs, les chiens recevant un régime hyper-protéiné ont des selles riches en amines biogènes
(type putrescence, cadavérique), qui sont généralement présentes dans les charognes, aliments potentiels pour les chiens.

La COPROPHAGIE, une manière de modifier les contacts sociaux

Il arrive que des chiens mangent une partie de certaines selles et se roulent dans le reste. Il est permis de penser que le chien cherche à modifier certaines de ses caractéristiques olfactives, pour finalement modifier le contact social. On n a malheureusement pas trace d études tendant à prouver que les chiens mangeant
et se roulant dans les selles sont des sujets dominés et si les producteurs de ces excréments sont
des dominants.

L'AUTO-COPROPHAGIE

Reste le problème du chien qui mange ses propres selles. Chez un chiot, ce phénomène est normal et ne doit pas inquiéter tant qu il reste occasionnel. Toutefois, ce type de comportement doit finalement disparaître et sa persistance (ou son apparition chez un adulte) est le signe d'une association à un problème pathologique. On a longtemps considéré qu un chien qui mange ses excréments est un animal qui présente des carences alimentaires, "Dame Nature" se chargeant de rétablir l équilibre...

Malheureusement, on ne parvient pas à démontrer l existence d'un déséquilibre métabolique.
Cependant, on remarque qu il est associé à trois grandes pathologies comportementales.
Il s observe dans les pathologies du développement chez le chiot. Dans le syndrome de privation
et la dépression de détachement ; elle s associe souvent à une absence d apprentissage de la propreté
et à un comportement exploratoire essentiellement oral.

On observe également dans le syndrome de séparation lorsque celui-ci s accompagne de défections provoquées par la peur et qu il évolue sans traitement.

Chez le vieux chien, il fait souvent partie des symptômes de la dépression d involution, au même titre que   l énurésie et l encoprésie, c est à dire l incontinence durant le sommeil. Dans ce cas, on peut considérer que ce comportement est à mettre au compte des phénomènes régressifs qui accompagnent cette maladie et font réapparaître des comportements infantiles.

Pour le propriétaire d un chien auto-coprophage, il s agit donc de repérer d autres anomalies comportementales et par la suite de consulter un vétérinaire.

Source : Daniel Ratté

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